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Antananarivo : Raymond Paul Rahariniaina
Je suis un ornithologue diplômé en biologie, écologie et conservation animale. J’habite à Moramanga et à Antananarivo.
En tant qu’ingénieur forestier pour une grande compagnie minière, ma responsabilité est la mise en œuvre des activités de conservation dans la zone de conservation des forêts, en lien avec les mesures de compensation environnementale de l’entreprise, et d’appliquer l’hiérarchie de mitigation conformément au plan de gestion environnemental et social de la compagnie. Cela inclut notamment la patrouille, la sensibilisation, ainsi que le suivi/surveillance écologique.
Tana et Mahajanga : DESIRE-VICTOR Gaïus Ben-Besoa
Je suis basé dans la région d’Antananarivo-Madagascar, où j’occupe le poste de Coordinateur National pour le Projet UYT Madagascar. Mon travail me conduit régulièrement dans la région Mahajanga, où je suis également en première année à l’école doctorale des écosystèmes naturels (EDEN) de l’Université de Mahajanga. Ma recherche porte sur “l’Évaluation comparative de la résilience des mangroves de la Côte Ouest de Madagascar”, avec un intérêt particulier pour les populations de crabes violonistes dans les sites de la Baie d’Ambaro, de la Baie de Bombetoka, et du Delta de Tsiribihina. Cette recherche vise à mieux comprendre la réaction de ces écosystèmes face aux pressions environnementales et aux activités humaines, en examinant à la fois les populations de crabes et les caractéristiques écologiques des mangroves dans ces zones. Les résultats escomptés de cette étude pourraient apporter des perspectives essentielles pour la conservation et la gestion durable des mangroves à Madagascar.
Antananarivo : Sariaka Randrenalijaona
Je suis récemment diplômée d’un Master II en anthropobiologie et développement durable, spécialisé en anthropologie nutritionnelle, de la faculté des sciences de l’université d’Antananarivo. Actuellement, je travaille dans le domaine de l’alimentation durable et de la comptabilité carbone liée à la filière alimentaire. Sachant que cette dernière, en conjonction avec la filière agricole, est responsable de 34% des émissions mondiales de gaz à effet de serre (cf. Nature food, 2021).
Mon engagement pour la conservation de la nature découle de ma compréhension des liens entre l’alimentation et l’environnement. Je suis heureuse de me retrouver au sein d’une organisation qui me permet de concrétiser des initiatives visant à rendre l’alimentation positive non seulement pour la santé, mais également pour l’écosystème et la société. Cette prise de conscience résulte de ma curiosité sur les véritables enjeux liés à la préservation de l’environnement, une curiosité nourrie par mes lectures, mes études et les formations telles que les MOOC-conservation que j’ai suivis.